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Peter Knapp s’expose !

Quel privilège de découvrir les photos exposées pour « Dancing in the Street, Peter Knapp et la mode 1960-1970 » avec comme guides, l’artiste et les deux commissaires de l’exposition ! Une recherche considérable dans les archives personnelles de Peter Knapp pour mettre en lumière une centaine de photographies à la Cité de la Mode et du Design dont la plupart sont inédites.

Peter Knapp, suisse alémanique, né en 1931, est photographe, graphiste, peintre, cinéaste et vidéaste. Il révolutionne la photographie de la mode dans les années 60. Il fait vivre ses modèles, les valorise, rend lisibles les vêtements et les accessoires. Peter Knapp a une approche différente. Il ne prend pas des photos, il fait des images.

Directeur artistique pour le magazine Elle, Peter Knapp va également réaliser des films documentaires pour l’émission télévisée Dim Dam Dom et travailler en tant que photographe pour la presse : Vogue, Stern, Elle, Sunday Time. Un éventail de clichés s’offrent alors à nous à la Cité de la Mode et du Design, mais également hors des murs avec une prolongation de l’exposition sur le parvis de la gare de Lyon.

Où et quand ?
Cité de la Mode et du Design – Paris 13
9 mars au 10 juin

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Irving Penn au Grand Palais

Penn, un nom connu, mais surtout des prénoms reconnus…
Vous connaissez Sean, célèbre acteur américain ou encore Arthur, grand réalisateur notamment nominé en 1968 aux Oscars et aux Golden Globes avec le film Bonnie et Clyde. Actuellement, à Paris, c’est le frère de ce dernier qui est à l’affiche : Irving !

Si vous ne connaissez pas le renom d’Irving Penn, courrez découvrir la rétrospective de son travail au Grand Palais. Ses plus beaux travaux réalisés durant ses 70 ans de carrière se côtoient dans une exposition mise en place par le Metropolitan Museum of Art et la réunion des musées nationaux – Grand Palais, en collaboration avec The Irving Penn Foundation.

Cent ans après la naissance de l’artiste, ses chefs d’œuvre sont présentés cette année, d’abord au printemps au MET de New-York, et maintenant à Paris. Irving Penn, né en 1917 dans le New Jersey et décédé en 2009 à Manhattan, est l’un des maîtres de la photographie du 20ème siècle.
Connu pour ses portraits de célébrités mais également pour les différentes séries photo qu’il a réalisées, Irving Penn était un grand photographe de mode et a photographié les plus grands. Il a illustré quelques 160 couvertures du magazine Vogue dont certaines sont visibles au Grand Palais.

Avec plus de 235 tirages photographiques entièrement réalisés du vivant de l’artiste et de sa main, l’exposition offre une vision complète de l’ensemble des sujets majeurs de son travail.

Vous parcourrez ainsi sa carrière en passant par les différents univers :

  • Natures mortes et premières photographies de rue
  • Portraits essentiels, 1947-1948
  • En Vogue, 1947-1951
  • Cuzco, 1948
  • Petits métiers, 1950-1951
  • Portraits classiques, 1948-1962
  • Les nus, 1949-1950
  • Le monde dans un studio
  • Les cigarettes, 1972
  • Natures mortes tardives
  • Moments du passé

Vous pourrez aussi admirer son fond de studio et trois de ses appareils photos qui ont permis de figer des instants de rue, mais également immortaliser des artistes, écrivains, couturiers et autres personnalités du monde de la culture, tel que Woody Allen, Jean Cocteau, Colette, Salvador Dali, Marlene Dietrich, Audrey Hepburn, Alfred Hitchcock, Nicole Kidman, Yves Saint-Laurent, Al Pacino ou encore Pablo Picasso.

Cette rétrospective est à découvrir jusqu’au lundi 29 janvier 2018 au Grand Palais.

Pour en savoir + : Grand Palais

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La Biennale Paris

Ce lundi, la Biennale des Antiquaires ouvre ses portes au Grand Palais pour sa 29e édition. Une manifestation à ne pas manquer pour les collectionneurs d’art du monde entier et pour les amateurs d’objets d’exception qui se déroule uniquement cette semaine (11-17 septembre 2017). Rendez-vous incontournable depuis 1962, cette nouvelle édition marque un tournant. La Biennale devient un évènement annuel et se nomme dorénavant La Biennale Paris.

Bienvenue dans l’univers des grands antiquaires, haute-joaillerie et haute-horlogerie où l’on peut côtoyer 95 exposants parmi les plus prestigieuses galeries françaises et internationales. Au centre de la nef du Grand Palais, sous la plus grande verrière d’Europe, un samouraï sur son cheval nous guide vers l’exposition inédite de la collection Barbier-Mueller qui est à l’honneur cette année. A découvrir, une variété d’oeuvres d’art minutieusement choisies dont voici un aperçu :

De gauche à droite : Gabriel Barbier-Mueller, collectionneur exposé – Mathias Ary Jan, président du syndicat national des antiquaires – Christopher Forbes, président de la commission Biennale 2017 – Frédéric Castaing et Michel Maket, présidents de la commission d’admission des oeuvres

Pour en savoir plus : www.biennale-paris.com

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Autophoto

Au début du 20e siècle, l’automobile et la photographie partagent un même problème, celui de la vitesse. Pour en témoigner, la photographie de Jacques-Henri Lartigue prise le 26 juin 1912 lors du grand prix de l’Automobile Club de France. Sur cette photo, la roue apparait ovale et les spectateurs sont déformés. Il s’agit d’un accident photographique qui marquera l’appréhension de la vitesse pour ces deux disciplines.

Cette photo emblématique est exposée à la Fondation Cartier avec 450 autres oeuvres destinées à nous faire voyager sur 100 ans. Un siècle de photos sur les voitures prises par 102 photographes qui ont fait de celles-ci un sujet de prédilection.

L’automobile, depuis son invention et jusqu’à nos jours, suscite du désir et crée de la fascination. Cette exposition est un éventail de styles et d’époques, l’approche est à la fois historique, sociologique et esthétique. Un panorama de belles carrosseries et de grosses cylindrées immortalisées par les plus grands noms de la photographie qui nous invitent à regarder autrement cet univers.

Plongez-vous à travers la photographie dans le monde fascinant des 4 roues ! Découvrez Autophoto jusqu’au dimanche 24 septembre à la Fondation Cartier !

Jacques Henri Lartigue – Grand Prix de l’ACF, circuit de Dieppe, 26 juin 1912

Robert Doisneau – Publicité Aronde, Simca, 1955 (tirage d’époque)

Au gauche : Robert Frank – U.S. 90, En route to del Rio, Texas, 1955
A droite : Seydou Keïta, 1952-1955

A gauche : William Eggleston – série Chromes, 1970-1974 + série Los Alamos, 1965-1975
A droite : Portraits réalisés en studio (photographes inconnus), 1950

Se faire photographier seul, à deux ou plusieurs pour s’imaginer posséder sa propre voiture, cependant celles-ci sont en carton…

L’Aventure Michelin – Une mission d’exploration des routes de chaque continent qui a permis le développement d’une gamme de pneus. Ces plaques stéréoscopiques qui permettaient une vision en 3D datent de 1930.

Pour contraster, un mur de photos numériques qui montrent les salons de l’automobile dans les 4 coins du monde.

Seiji Kurata – série Toshi no Zokei réalisée entre 1998 et 2008

Peter Lippmann – série Paradise Parking

A gauche : Citroën Traction, 2012
A droite : Peugeot 201, 2012

Edward Burtynsky – Nanpu Bridge Interchange, Shanghai, 2004

Martin Parr – série From A to B.Tales of Modern Motoring, 1994

Andrew Bush – série Vector Portraits, 1990
Photos prises à plus de 100km/h avec une chambre 4×5 et un flash

Ronni Campana – série Badly Repaired Cars, 2016

Photos prises sur des tournages de films avec James Dean, Marilyn Monroe, Steve McQueen ou Jean-Luc Godard entre 1955 et 1968 par Dennis Stock, Eve Arnold, Barry Feinstein et Gilles Caron

Arnold Odermatt – série Karambolage (1964 à 1973)
Ces photos ont été prises par ce policier cantonale suisse qui devaient alimenter les dossiers d’accidents de la route.

Ray K. Metzker – Photos prises à Philadelphia ou Washington entre 1962 ét 1964

Bill Rauhauser – série Detroit Auto Show, 1975

Dennis Stock – On the Set of « American Graffiti », 1972

Jean Pigozzi – Photos prises entre 1974 et 2006

Lee Friedlander – série America by Car (1997 à 2008)

David Bradford – série Drive-BY Shootings (1993 à 1995)

Robert Adams – Colorado, 1973

Walker Evans – Polaroids couleur protégés par un rideau opaque, 1973-1974

A gauche : Raymond Depardon – Tchad, traversée du Djourab, 1998
A droite : Stephen Shore – 4-Part Variation, 1969

Martin Parr – série Parking Spaces, 2002-2003

A gauche : Matthew Porter – Borough Prime, 2015 (Un photomontage avec un modèle réduit d’une voiture qui nous replonge dans les course-poursuites au cinéma.)
A droite : Luciano Rigolini – Tribute to Giorgio de Chirico, 2017

Une nouvelle salle, un autre univers de cette exposition qui nous fait voyager à travers les époques, les styles, les modes de vie à travers la photographie des voitures.

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Imagine Van Gogh, une exposition immersive

Venez, entrez et laissez-vous porter par l’immensité de l’univers de Vincent Van Gogh.

Abandonnez-vous le temps de cette exposition dans les chefs-d’œuvre du peintre que vous allez découvrir d’une toute autre manière. Contemplez les étoiles qui s’affichent sur une multitude d’écrans et qui vous font voyager dans la toile « Nuit étoilée ». Un concept où ce n’est plus nous qui regardons l’image mais l’inverse.

Cette réalisation est l’œuvre d’Annabelle Mauger et Julien Baron qui ont inverti la Grande Halle de la Villette pour projeter sur 2000 m2. Un incomparable écrin qui offre la hauteur, l’espace, l’obscurité et permet de se perdre dans un extrait de vie de Van Gogh avec un nouveau regard. Une expérience au coeur des images portée par la musique de Bach, Delibes, Mozart, Saint-Saëns et Satie.

Cette exposition met en lumière les oeuvres de Vincent Van Gogh peintes durant les trois dernières années de sa vie. Des années exceptionnelles qui soulignent le talent mais également les tourments du maitre constatés dans l’approche des pinceaux sur les toiles. Des détails émotionnels qui se révèlent sous nos yeux, que nous ne pouvons pas ignorer, qui nous submergent, que nous sentons. Les œuvres nous attirent, la musique nous enveloppe, nous voilà touchés en plein coeur.

Je ne peux que vous conseiller d’y aller si vous avez envie de faire voyager votre esprit. L’exposition Imagine Van Gogh est visible jusqu’au dimanche 10 septembre.

Toutes les informations sont sur le site dédié : www.imagine-vangogh.com

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Les années Vogue – Robert Doisneau

Doisneau et la mode, une histoire qui est née en 1949 grâce au magazine Vogue. Durant 3 ans et même jusqu’aux années 60, ce célèbre photographe français va couvrir à 37 ans l’actualité mondaine, faire quelques photos de mode et réaliser des reportages pour raconter la vie en France.

La somptuosité des bals mondains de l’après-guerre, Picasso retouchant les photos de mode, les prises de vues de mode où Brigitte Bardot fait ses débuts de jeune mannequin, les répétitions dans la rotonde de l’opéra de Paris ou Jean Babilée dansant dans la cour de l’hôtel Lambert, des moments capturés qui sont actuellement exposés à Versailles. Une importante collection, très rarement publiée, où se mélange avec subtilité des tirages anciens et modernes. C’est un réel plaisir pour les yeux d’admirer ces photographies astucieusement mises en valeur dans un lieu d’exception, la chapelle du XVIIIème siècle de l’ancien hôpital royal.

Une visite à faire avant le dimanche 28 mai prochain !
A noter que dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Palais, un concours photo est organisé jusqu’au vendredi 7 avril permettant de participer ou de découvrir de nouvelles photos, sous le thème « Et si Doisneau photographiait Versailles aujourd’hui ? ».

Pour en savoir +

A gauche : Baiser valsé, bal à l’Hotel Lambert_1er juin 1950 © Atelier Robert Doisneau

Raimundo de Larrain présente Cendrillon au théâtre des Champs Elysées_Paris 1963

Niki de Saint Phalle, Maggy Rouff et Simea_Paris août 1952

Pablo Picasso, Vallauris_1952

La rotonde de l’Opera de Paris_1950 © Atelier Robert Doisneau

Brigitte Bardot mannequin pour Vogue, en robe de Jacques Fath_1950 © Atelier Robert Doisneau

A gauche : Mode Alpine_1950 © Atelier Robert Doisneau
A droite : Mireille et Emmanuel Berl chez eux au Palais Royal_1950 © Atelier Robert Doisneau

A gauche : Mademoiselle d’Origny devient Vicomtesse d’Harcourt_Paris 1952 © Atelier Robert Doisneau
A droite : La comtesse de Bourbon Busset -robe de Lanvin Castillo- au Chateau de Groussay, chez Monsieur de Besteigui_mai 1957 © Atelier Robert Doisneau

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Not Afraid of Love – Maurizio Cattelan

Maurizio Cattelan se dévoile à la Monnaie de Paris jusqu’au dimanche 8 janvier 2017. A travers une exposition intitulée « Not Afraid of Love », l’artiste cherche à faire réfléchir par la provocation. Certaines des oeuvres exposées l’ont été en 2011 au musée Guggenheim de New-York. La mise en scène n’est, tout de même, pas la même et incite à un autre regard.

Entrez dans ce magnifique lieu qui était, avant d’être un lieu d’exposition, des appartements de fonction. Petite parenthèse, la Monnaie de Paris a été créée en 864, elle est la plus ancienne institution française et la plus vieille entreprise du monde toujours en activité.

Cette exposition temporaire fait voyager dans le passé et nous transporte dans l’émerveillement, la surprise, l’amusement, l’indignation, le questionnement…

Vous allez découvrir les oeuvres les plus marquantes de Maurizio Cattelan, mais rien de tel que de se rendre sur place et d’écouter un guide vous narrer l’univers de cet artiste italien.

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Nous y voila, à peine arrivés, nous sommes face à une statue de femme de dos et crucifiée. Cela vous choque, pourtant l’émotion n’est pas la même quand on croise une nouvelle fois Jesus sur sa croix. Voila, une première mise en bouche de ce que vous allez découvrir tout au long de l’exposition.

Avancez et levez un peu plus les yeux et vous serez hypnotisés par ce cheval suspendu.

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Une fois en haut de l’Escalier d’Honneur, un superbe plafond s’offre à vous. Juste en dessous, « La Nona Ora » l’un des chefs-d’oeuvre les plus célèbres de Maurizio Cattelan et pour cause. Une statue de cire représentant le Pape Jean-Paul II écrasé par une météorite. Nous sommes amenés ici à réfléchir entre autres sur le pouvoir et la vulnérabilité.
Et une oeuvre très éphémère : celle de l’enfant catholique au sol, non loin du Pape. Une nouvelle interrogation que la vie quotidienne nous emmène.

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Mais quel est ce bruit infernal ? Attirés, nos regards se posent sur une nouvelle oeuvre dans un coin en haut de cette haute et magnifique salle. Un automate représentant un petit garçon joue du tambour. Que veut-il nous dire ?

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Allons voir plus loin, des pigeons, un mini-lui ? Nous allons bientôt découvrir que l’artiste aime se représenter.

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Une belle pièce, bien éclairée, mais une étrange scène au milieu : une chienne, un chien et leur poussin adopté. Laissez parler votre imaginaire si vous n’aimez pas la taxidermie.

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Nouvelle salle, nouvelle ambiance, les murs sont rouges et font partie de cette mise en scène car c’est à la demande de l’artiste qu’ils sont ainsi. Voici la tête de l’artiste qui sort du sol venant à la découverte de l’art avec un petit clin d’oeil en donnant l’image d’un cambriolage à la Monnaie de Paris.

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« Charlie Don’t Surf », un écolier seul face à un mur (sens propre ou figuré à votre avis ?)
Approchez-vous… Est-ce le système scolaire qui dirige sans possibilité de bouger ou est-ce un souvenir de son enfance où il avait planté sa plume dans la main de l’un de ses camarades se moquant de lui car il avait échoué à son contrôle d’italien ?

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Dans les familles italiennes, il était de coutume de réserver un cadre d’argent pour mettre la photo des mariés sur la cheminée. N’a-t-on pas le droit à sa photo lorsque l’on est seul ?

Seul, jusqu’à la fin ? Dans un lit, on peut le découvrir attendant la mort avec son autre lui. Lui en 2010 et lui en 2025. Invite-t-il à une certaine réalité en se mettant en scène ?

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Retour en arrière avec cette représentation de lui plusieurs années avant dans un corps d’enfant. On passe de la tristesse à l’amusement dans la même pièce.

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D’un coté la vie, de l’autre la mort. Un mur fait le passage entre les deux. A l’inverse du trophée de chasse, ici un cheval, animal qui n’est pas dans les habitudes d’être empaillé.

De l’autre côté, 9 statues de marbre de Carrare qui nous laisse un peu de marbre aussi. Pourquoi 9 ? Car Maurizio Cattelan trouvait que 6 n’était pas assez et que 11 était de trop.

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De dos, vous voyez quelqu’un en train de demander son pardon. S’il se repenti, Dieu accordera son pardon, quelque soit la personne ?!

En découvrant le visage, votre jugement peut-il être différent ?

Vous êtes face à « Him » (Lui pour ne pas citer son nom). Une oeuvre qui a été remportée aux enchères en mai 2016 par un déporté juif pour 15 millions d’euros. L’expression « Quand on aime, on ne compte pas » n’est pas de rigueur ici. Cet achat est dans la lignée de cette exposition, plein de questionnements.

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« Corps et Ames » par Nikos Aliagas

Vous aimez la photo ? Soyez étonnés par l’exposition « Corps et Ames » de Nikos Aliagas à la Conciergerie !

Connu principalement comme présentateur télé pour avoir animé entre autres les émissions de la Star Academy, C’est Canteloup ou The Voice, Nikos Aliagas a plusieurs cordes à son arc, donc celle de photographe. Oubliez ce que vous connaissez de lui et laissez vous porter par sa démarche photographique.

Plus que quelques jours pour profiter de cette magnifique exposition qui offre 10 impressionnants tirages dans un lieu unique mis en valeur avec ces très grands formats, ainsi qu’une centaine de photos d’inconnus et de personnes célèbres. Des personnalités reconnues ou non qui expriment toutes une profondeur de l’âme.

Vous pourrez lire « Les plus beaux visages sont ceux qui n’ont rien à cacher. » qui selon moi résume bien ce voyage que Nikos Aliagas nous fait découvrir à travers ses rencontres.

Autoportrait de Nikos Aliagas

Autoportrait de Nikos Aliagas

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Leonardo DiCaprio - Sean Penn

Leonardo DiCaprio – Sean Penn

Pierre Palmade - Lou Doillon

Pierre Palmade – Lou Doillon

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Vogue 100 – Un siècle de style

Vous êtes ou vous allez bientôt à Londres, vous adorez la mode, ne manquez sous aucun pretexte l’exposition sur les 100 ans de la version britannique du magazine de mode Vogue ! Du jeudi 11 février au dimanche 22 mai 2016, le musée National Portrait Gallery dévoile une incroyable collection.

100 ans pour Londres, mais bien plus pour New-York…  En 1892, une petite publication hebdomadaire consacrée à la société mondaine new-yorkaise est créée. Petite revue mélangeant mode, arts, conseils et chroniques mondaines, Vogue connait un bouleversement à partir de 1909, lors de son rachat par la société d’éditions Condé Montrose Nast. Celle-ci décide alors de rendre très chic Vogue en se consacrant à la mode, au luxe et l’art contemporain. Le nombre d’exemplaires témoignent du succès : 1909 -> 14 000 ; 1928 -> 138 000 ; 2011 -> 1 248 121. Ce bi-mensuel devenu mensuel est sans conteste, la référence et d’autant plus avec sa rédactrice en chef actuelle, Anna Wintour considérée comme « la femme la plus influente de la mode ».

Aujourd’hui pour Londres, une exposition, une belle ballade de 1916 à nos jours avec une entrée retraçant les années avec les multiples couvertures du magazine. Vous contemplerez ensuite 280 photos mythiques en très grands formats, des négatifs, des planches-contacts, des vidéos et toutes ces petites et grandes choses qui ont fait de Vogue le magazine référent de la mode. De magnifiques trésors provenant des archives de Condé Nast et de collections internationales, présentés pour la première fois. De nombreux clichés, noms et visages vous ramèneront quelques années en arrière…

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A gauche : Lara Stone par Mario Testino Londres, British Vogue 2009 A droite : Christy Turlington, chapeau "Rose" par Patrick Demarchelier, Février 1992

A gauche : Lara Stone par Mario Testino, Londres, British Vogue 2009
A droite : Christy Turlington, chapeau « Rose » par Patrick Demarchelier, Février 1992

A gauche : "The Varnished Trust" par Clifford Coffin, Juillet 1951 "In the California Sunshine, Patchett wears a Mexican rebozo, styled by the photographer. "Coffin was a perfectionist," said Vogue. "He could create impeccable elegance from the simplest ingredients." A droite : Claudia Schiffer par Herb Ritts, 1989

A gauche : « The Varnished Trust » par Clifford Coffin, Juillet 1951 ; « In the California Sunshine, Patchett wears a Mexican rebozo, styled by the photographer. « Coffin was a perfectionist, » said Vogue. « He could create impeccable elegance from the simplest ingredients. »
A droite : Claudia Schiffer par Herb Ritts, 1989

A gauche : Naomi Campbell par Patrick Demarchelier, 1987 A droite : "Send in the Gowns" Linda Evangelista par Patrick Demarchelier, Octobre 1991

A gauche : Naomi Campbell par Patrick Demarchelier, 1987
A droite : « Send in the Gowns » Linda Evangelista par Patrick Demarchelier, Octobre 1991

 

 

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Saul Leiter – Retrospective

Plus que quelques jours pour profiter de l’exposition de Saul Leiter ! Rendez-vous à la Photographers’Gallery à Londres pour contempler la centaine d’oeuvres de l’artiste. Durant ce moment, vous serez plongez dans la vie de Saul Leiter et comprendrez son parcours : « Retrospective ».

Saul Leiter est considéré comme l’un des pionniers de la photographie couleur. Né en Pennsylvanie en 1923, cet américain était voué à suivre les traces de son père, un célèbre rabbin. Il abandonnera cependant ses études de théologie pour l’histoire de l’art et la peinture. A 23 ans, il s’installera à New York où il commencera par faire des croquis, mais c’est en faisant la connaissance de Richard Pousette-Dart, qu’il découvrira la photographie et en fera son métier. Saul Leiter fera ainsi des photos de mode avant de privilégier la photo de rue.

Cet américain est décédé il y a 2 ans, la veille de ses 90 ans. L’exposition est un très bel hommage et retrace parfaitement le chemin de Saul Lieter, à découvrir à Londres et peut-être bientôt à Paris ?!

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